La commune de Lias, qui appartient à l’arrondissement d’Auch, se situe au sud-est du canton de l’Isle-Jourdain, limitrophe avec la Haute-Garonne. La commune actuelle résulte d’un regroupement en 1827 avec celle de Goudourvielle.

Histoire de la commune

Lias tire vraisemblablement son non de « linars » par la chute du « n » intervocalique, et désignant un champ de lin, une linière, en Gascon« lià ». Le nom de Goudourvielle quant à lui serait d’origine wisigothique et correspondrait à un domaine dénommé « Gothorum villa ». C’est vers le milieu du 19ème siècle que la commune atteint son plus grand nombre d’habitants, augmentation importante observable entre 1820 et 1831. La population diminue ensuite de façon sensible jusqu’aux environ de 1968. L’augmentation qui s’observe depuis est due à l’effet dynamisant de la région Toulousaine.

Aujourd’hui, la présence d’une crèche Halte-garderie et d’une école Maternelle « Robert CASTAING » témoigne de l’attrait exercé par la commune auprès des populations jeunes qui, si elles travaillent sur Toulouse ou l’Isle-Jourdain, trouvent là des conditions de vie favorables. L’existence de plusieurs associations est également révélatrice de ce dynamisme.
L’activité est traditionnellement agricole mais Lias ne possède pas moins de plusieurs entreprises artisanales et depuis peu, une zones d’activités communautaire sur le lieu dit de Rudelle, a proximité de l’échangeur dit de Pujaudran, le long de la route départementale 121.

Lias a un patrimoine environnemental important : Sur les 1066 hectares de la commune, un tiers est boisé de Chênes, avec un faune sauvage présente en quantité. Pour le patrimoine bâti, Lias possédait une église dédiée à saint Martial, construite au 17ème siècle, mais démolie en 1979 pour cause de vétusté. Elle abritait des fonts baptismaux du 19ème siècle, classés par les monuments Historiques.
Ces fonts baptismaux sont aujourd’hui dans l’église de Goudourvielle, qui existait déjà au 16ème siècle. Elle possède un clocher mur en queue d’aronde, à plusieurs ouvertures.
Elle renferme une cuve baptismale en pierre, à couvercle de bois et une plaque funéraire du début du 17ème siècle.